29.04.2025

Législatives anticipées 2024: la position de l’Assemblada Occitana

Le 9 juin dernier, à la suite de la victoire de l’extrême droite française au élections européennes 2024, Emmanuel Macron a dissout l’Assemblée nationale de l’État français, provoquant l’organisation d’élections législatives anticipées et le risque d’une possible arrivée du Rassemblement national au pouvoir.

Emmanuel Macron est entièrement responsable de cette situation:  à cause de ses politiques antisociales et antiécologiques, à cause de son attitude arrogante envers les classes populaires et à cause du pourrissement du débat public en faveur des idées d’extrême droite…

Dans le débat médiatique français, le pouvoir macroniste et les médias dominants cherchent à répandre l’équation «extrême gauche = extrême droite». En réalité, les deux forces n’ont rien en commun: la première se bat pour l’égalité et l’équité tandis que la seconde promeut l’exclusion et le suprémacisme.

De fait, dans la nouvelle campagne électorale, trois catégories de forces politiques se dégagent.

  1. Les forces amies de la cause occitane, incarnées par le Partit Occitan et les alliances dans lesquelles il figure.
  2. Les forces démocratiques hostiles à la cause occitane, qui vont des divers partis de gauche jusqu’à la droite parlementaire (Front populaire, Renaissance, droite anti-Ciotti).
  3. Les forces antidémocratiques incarnées par les partis d’extrême droite (RN, Reconquête, droite ciottiste).

L’Assemblada Occitana aurait été tentée de soutenir le Front populaire s’il n’y avait pas dedans certaines personnalités antidémocratiques, et même, certaines gens qui ont tenu des propos ambigus sur la question de l’antisémitisme.

De plus, dans le Front populaire, EELV et le PCF ont abandonné les occitanistes et le mouvement Régions et peuples solidaires. Ces éléments montrent que le Nouveau front populaire n’est pas un mouvement ami de la cause occitane.

L’Assemblada Occitana soutient en priorité les candidatures occitanistes du Partit Occitan dans les circonscriptions où elles sont présentes, et de manière générale, elle appelle à barrer la route à l’extrême droite.

Photo: Erik (HASH) Hersman